
Véronique,
Tu me manques. Voilà, c’est dit.
(Je pourrais tourner autour du pot, mais on sait tous les deux que ce n’est pas mon style.)
Tu continues de hanter mes pensées comme une chanson entêtante : agaçante, irrésistible… et toujours dans la bonne tonalité.
L’ironie ? C’est que malgré tout ce foutu temps, je ne t’ai pas oubliée. Et crois-moi, j’ai essayé — vraiment.
Mais bon, on ne guérit pas d’une addiction comme toi.
Alors voilà : il y a un mariage.
La fille d’une amie commune… une bonne excuse pour t’avoir à mon bras, non ?
Je me dis que tu pourrais dire oui — au moins pour la robe, le champagne, et ce petit jeu dangereux que nous savons si bien jouer.
Et qui sait ? Peut-être que cette fois, on arrêtera de perdre.
Je t’attends — élégamment désespéré (mais fier quand même),