Très chère Véronique,

Véronique et Jan

Très chère Véronique,

Sur les haut-parleurs de mon ordinateur passe Nocturnes de Debussy, et je pense à toi. À des poèmes anciens, à des rêves romanesques. J’aurais aimé passer cette soirée à tes côtés… Te regarder lire dans le fauteuil à bascule, ou simplement partager un jeu de société, en laissant la musique créer cette atmosphère douce entre nous. Quelque chose de familier, un air discret, peut-être porteur de souvenirs — ou juste assez pour te toucher le cœur, en légèreté.
Rien de trop fort. Une simple mélodie tranquille, comme une lumière tamisée entre tes pensées et les miennes.

Je suis toujours amoureux de toi.

Et souvent, malgré moi, une question me revient : avais-tu déjà commencé une autre relation avant de rompre ? Tu m’as assuré que non. Mais certaines choses, entre les mots et les faits, restent floues. Pourtant, je ne veux pas m’accrocher à ce doute. Je refuse de ternir ton image, ou les souvenirs de ce que nous avons été.

Tu me manques. Terriblement.
Tu le sais, je crois. Mais j’ai besoin de te le redire.

Je suis convaincu que je pourrais te rendre heureuse, profondément, durablement. Et parfois, j’aimerais juste que tu me laisses encore une chance de te le prouver.

Je ne te demande pas de réponses.

Tu es une belle personne. Et même si aujourd’hui tu avances sur un autre chemin, une part de moi garde l’espoir qu’un jour, nos routes puissent à nouveau se croiser. Même furtivement : un regard complice, un sourire silencieux, une de ces conversations où tout semblait fluide, naturel, évident entre nous.

On avait les mêmes goûts musicaux, les mêmes envies de balades, les mêmes convictions. Tu m’as transmis des choses précieuses que je garde encore : le goût du pain au levain, ta manière simple et libre de te déshabiller le soir, ta délicatesse en cuisine.
De petits gestes… mais ils ont laissé une empreinte douce.

Et tu sais, l’espoir fait vivre.

Alors, en attendant — sans attente oppressante, mais dans une présence paisible — je te souhaite d’être heureuse.
Sincèrement.
Et si jamais un souvenir te traverse, te touche doucement sans prévenir… sache que je suis là.
Présent.
Avec patience.
Dans un espoir simple, tendre et sincère.

Ton Chum, ton cowboy, j'éspère ton meilleur souvenir ...

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