On meurt où l'on cesse de rêver.

On meurt où l'on cesse de rêver

Chère Véronique,

On ne meurt pas le jour où notre cœur cesse de battre, mais celui où l'on cesse de rêver. Le jour où l'on renonce à ce qui nous fait vibrer, où la raison étouffe le cœur et où l'on laisse derrière soi les passions qui nous animaient. On meurt un peu chaque fois que l'on échange la lumière du soleil contre celle d’un écran, chaque fois que l’on se laisse happer par des distractions qui éloignent de l’essentiel.

Vivre, ce n’est pas seulement respirer. C’est ressentir, aimer, poursuivre ce qui donne un véritable sens à notre existence. Alors bats-toi pour ces choses qui te rendent vivante, celles qui font battre ton cœur plus fort. Parce qu’en réalité, c’est cela, vivre.

Et moi, je veux être une de ces raisons qui te font vibrer.

Je t’aime, Véronique.

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