
Chère Véronique,
Tu sais, je pensais m’être enfin débarrassé de toi. J’y croyais dur comme fer… mais il faut croire que certaines addictions sont incurables.
Tu me hantes — pas comme un fantôme, non — plutôt comme une douce obsession dont on ne veut pas guérir.
Je pourrais te dire que je t’aime. Mais ce serait trop simple, trop direct. Alors je vais juste te dire que la vie sans toi a ce goût tiède d’un café réchauffé : supportable, mais loin d’être inoubliable.
Et si jamais l’envie te prenait de recommencer à partager ce désordre magnifique qu’est la vie à deux… je suis là. (Pas très loin. Toujours un peu trop près, peut-être.)
À bientôt — ou à tout de suite, qui sait ?
Avec toute ma malice (et un cœur sincère)
Ton Massaï